BERGER A VILLE DI PARASO...

C'est l'heure d'aller rendre visite à Dominique Allegrini, éleveur producteur de brebis à Ville Di Paraso. Après plusieurs mois de formation, de démarches administratives, il a repris l'exploitation familiale. A plus ou moins long terme, il compte faire évoluer son activité au niveau de la production de lait et du fromage notamment. 

Ce sont quelques centaines de bêtes que nous allons chercher avec sa fille aînée, déjà très motivée par le métier. Tout le monde se met en place, On ouvre le portillon, et le cheptel jailli sur le chemin qui mène à la bergerie. La cinquantaine d'agneaux diluée dans le flot ininterrompu se bouscule et trébuche parfois.

Comme le disait Sacha lors de notre odyssée cet été : "c'est trop mignon !" 

A peine 15 minutes, et l'aide du père de Dominique  pour les plus récalcitrantes, et nous sommes de retour. Le soleil a disparu, les bêtes sont en train de dîner et nous retrouvons la femme de Dominique et leur deuxième "puce". 

NOUVELLE RENCONTRE A VILLE DI PARASO

Pierre-Louis Pistorozzi est éleveur de cochons et artisan producteur à Ville Di Paraso. C'est sur la terrasse de son bar à charcuterie que nous nous sommes entretenus.

La vue est exceptionnelle, sur la montagne, une partie du village et son église (San Simeone), puis, sur la vallée jusqu'à la mer. Tous les éléments sont rassemblés pour une belle soirée entre amis autour d'assortiments de charcuteries et de fromages de la région, accompagnés de vins locaux, ou même de champagne ! En outre, il semblerait que Pierre Louis propose aussi une sélection de cigares pour les amateurs.

Il m'a expliqué que son activité d'éleveur et artisan producteur débutait dès la naissance du porcelet, jusqu'à sa transformation en différents produits (prisuttu, coppa, lonzu, saucisse...). Il est important de préciser qu'il gère donc toutes les étapes.

Nous pénétrons dans la cave d'affinage où sont suspendues les dernières pièces de prisutti.  L'ambiance colorée et parfumée du lieu m'inspire. Pierre-Louis et sa compagne Christelle, s'installent autour de la table de dégustation. Un moment très sympa que je ne manque pas de "saisir" pour enrichir ma collection.

C'est l'heure ! Nous partons nourrir les cochons. La masse grognante, hurlante parfois, les recommandations de mes guides, me dissuadent de les suivre au milieu du groupe, et je reste sagement derrière les barrières attendant que le groupe se calme.