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La felouque est un terme générique qui désigne toutes les embarcations (ou presque) naviguant sur le Nil et les trois lacs que le fleuve alimente.
On associe ce mot cependant à cette barque évasée d’une longueur n’excédant que très rarement les dix mètres et grée d’une voile latine.
Son pont est souvent ombragé pour le confort des touristes qu’elle accueille.
On la trouve tout au long du Nil mais les plus belles sont concentrées en Haute Egypte dans les lieux touristiques tels que Louxor, Kom Ombo, Assouan .....
Notre quête de voiles nous a conduit également au Nord Est du Delta sur des rives du lac Mansala où les pêcheurs utilisent le zéhéris, petit voilier ponté aux traits beaucoup plus fins que la barque décrite précédemment. Son faible tirant d’eau lui permet d’évoluer à travers les marécages peu profonds.
De plus, on notera la différence d’emplacement du mât situé sur l’avant du premier bateau et la position centrale sur le second : deux techniques respectivement de provenance africaine et méditerranéenne.
Quelques documents nous décrivaient également le Sandal (employé pour le fret) aux formes semblables à la felouque traditionnelle mais aux dimensions plus imposantes. Cependant lors de notre périple, aucune trace de Sandals.
La tradition, l’authenticité de la voile ne fait plus « recette » qu’auprès de la majorité des touristes par ailleurs logés durant leur séjour sur des hôtels flottants. Ces ferries sont sans doute des descendants des dahabiehs empruntés par les écrivains voyageurs du XIXe siècle.
Le parc d’embarcations motorisées (aux formes traditionnelles parfois) s’accroît peu à peu.
Seuls quelques vieux pêcheurs refusent d’entrer dans le jeu du modernisme qui balaie peu à peu cette légendaire patience attribuée aux navigateurs du Nil.